Le logo est le point de départ d’un repositionnement de communication. Cette tâche est régulièrement confiée à de grandes agences de communication avec de gros budgets à la clé… mais que se passe-t-il quand une administration publique fait appel à ce genre d’agences ?
Ci-dessous des exemples emblématiques de dépenses somptuaires d’argent public pour la communication :
ANPE (2003) : 2 400 000 €
L’Agence Nationale Pour l’Emploi ou ANPE de sa création en 1967 jusqu’à sa « disparation » en 2008 s’est doté de 5 identités visuelles au cours de son histoire.
Sa dernière mue s’est soldée par une facture de 2 400 000 € en 2003 au frais du contribuable, cette identité visuelle ne fut finalement utilisée que durant 5 ans jusqu’à la fusion Assedic – ANPE.
Pôle emploi (2009) : 500 000 €
Suite à la fusion des Assedic et de (feu) l’ANPE naquit en 2009 le « Pôle emploi », cette nouvelle entité se devait de se doter d’une identité visuelle digne de ce nom et qui plus est dans un contexte de « crise » à un coût relativement modeste… que nenni… il n’en fut rien !
En effet l’agence Nomen, agence de naming et de création de marque a réalisé (commis) pour la « bagatelle » de 500 000 € un logo certes chargé en symbolique mais à l’exécution discutable pouvant s’apparenter à un ersatz de logo Pepsi avec le « pep’s » en moins.
France télévision regroupant l’ensemble des chaines de télévision publiques a décidé de changer en intégralité son identité visuelle pour un coût de 240 000 €, alors certes le tarif parait « modeste » comparativement aux deux exemples cités précédemment mais cela fait désordre car dans le même temps France télévision a annoncé des coupes budgétaires drastiques dans ces programmes notamment au détriment des reportages d’investigation… vous avez dit erreur de com’ ? Pour la qualité des logos je vous laisserai en juger…